« Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu »
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Cette église est rattachée à la paroisse Saint-Vincent de Paul dit "Les Réformés"
Histoire de l'église Saint-Théodore
L'église Saint-Théodore est tout ce qui reste d'un important couvent de moines de Saint-François qui désiraient revenir aux règles initiales de leur institution et formèrent un nouvel ordre connu sous le nom de l'observance. Les plus stricts d'entre eux se réunirent pour vivre dans des maisons de recueillement ou récollection, d'où leur nom de Récollets ou de l'étroite observance.
Ces moines Récollets s'établirent d'abord en 1619 dans le prieuré de Notre-Dame du Rouet, puis s'installèrent vers 1633 sur un terrain nommé le Coulet de Saint-Jérôme situé à cette époque à l'extérieur des remparts médiévaux et compris entre les rues d'Aix, des Dominicaines, des petites Maries, Bernard Dubois et de La Fare où ils construisent un des plus importants couvents de leur ordre. L'église connue à l'époque sous le vocable de saint Louis roi de France et de saint Antoine de Padoue est consacrée le 21 octobre 1648 par Mgr Étienne de Puget, évêque de Marseille. Autour de l'église se développent les cloîtres du couvent et les annexes.
Pendant la Révolution le cloître des Récollets devient l'arsenal de la garde nationale après le retour de l'expédition qui avait été dirigée par les Marseillais, sous la conduite de Barbaroux et de Rebecquy, contre la ville d'Arles : des canons et des munitions sont entreposés dans les salles basses du couvent. Le dimanche 28 avril 1792 des gardes nationaux se servent de boulets pour jouer : le choc des projectiles sur les dalles produisit des étincelles qui entrainèrent une explosion qui fit trente-huit morts et de nombreux blessés. Le couvent à l'exclusion de l'église, est mis en vente et acheté le 9 juin 1792 par le citoyen Gastinel.
Après le rétablissement définitif du culte en 1801, un sacrilège est commis dans cette église durant la nuit du 9 au 10 mars 1829 par des voleurs qui dérobent des vases sacrés et les hosties5. Des processions et des cérémonies expiatoires sont organisées ; l'émotion est d'autant plus vive que cinq jours plus tard le recteur de Saint-Théodore meurt d'apoplexie